Les Canadiens ne reconnaissent pas les symptômes de l’AVC
Une grande étude nationale portant sur La qualité des soins de l’AVC au Canada a été diffusée le 17 juin 2011 par le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires, un des Réseaux de centres d’excellence du Canada. L’étude révèle que d’importants efforts devraient être déployés pour améliorer la prévention et les soins de l’AVC et la réadaptation post-AVC.
Parmi les principales constatations, mentionnons :
- Les deux tiers des patients présentant un AVC admis à l’hôpital n’arrivent pas à temps pour bénéficier des meilleurs soins possibles.
- Les patients victimes d’un AVC devraient avoir accès à des unités d’AVC :
- À l’admission à l’hôpital, les soins se font attendre :
- 40 % seulement des patients arrivés en moins de 3,5 heures après l’apparition des symptômes de l’AVC à l’hôpital, y passent une TDM (tomodensitométrie assistée par ordinateur) ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) moins d’une heure après leur arrivée.
- Les patients reçoivent de bons soins à l’hôpital, mais plusieurs aspects des soins de l’AVC doivent être améliorés considérablement :
- Seulement 12 % des patients présentant un AVC ischémique admis dans un hôpital en mesure d’administrer le tPA (un médicament qui dissout les caillots) en reçoivent; à l’aune du taux d’administration de tPA dans le centres de soins de l’AVC les plus pointus, la cible devrait être le triple pour les cas d’AVC ischémique arrivés dans le créneau de 3,5 heures.
- Parmi les hôpitaux inclus dans l’étude, 22 % seulement étaient affiliés à une clinique de prévention secondaire de l’AVC.
- L’accès à des soins de réadaptation s’avère important :
- Seulement 37 % des victimes d’un AVC de modéré à grave sont admis dans un établissement de réadaptation.
Pour consulter le rapport (PDF):
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez suggérer des informations qui serviront à la communauté