Nouveaux indicateurs pour 2011
- Comparaisons internationales supplémentaires sur les expériences vécues par les patients au chapitre des soins primaires
- Analyse plus étendue des infections nosocomiales et des événements indésirables
- Examen élargi de la santé mentale, et notamment du suicide, de l’automutilation et de la dépression
- Principales constatations
- Le temps d’attente dans les urgences s’est amélioré, mais on est encore très loin de l’objectif dans le cas des patients qui nécessitent des soins très complexes.
- Le temps d’attente pour obtenir des soins de longue durée est encore trop long, s’établissant en moyenne à 3,5 mois, mais il a cessé d’augmenter pour la première fois depuis 2005.
- Un lit d’hôpital sur six est occupé par une personne en attente d’un autre niveau de soins (ANS) (c.-à-d. qu’une personne sur six qui est hospitalisée serait mieux servie ailleurs), ce qui est une source d’inefficacité considérable pour le système.
- Un pourcentage plus élevé d’Ontariennes et d’Ontariens ont accès à un fournisseur de soins de santé primaires, mais 6,5 % de la population de la province n’a pas de médecin de famille, 3,3 % en recherche un activement et la moitié des personnes qui ont à consulter un spécialiste doivent attendre au moins quatre semaines avant d’obtenir un rendez-vous.
- L’Ontario réussit mieux à réaliser diverses chirurgies et autres interventions conformément aux objectifs établis par la province, malgré une demande plus forte, mais il y a encore des améliorations à faire pour ce qui est des temps d’attente pour la chirurgie du cancer et les examens par IRM.
- Le taux de mortalité et les réadmissions dans le cas des crises cardiaques ont diminué, et le taux de personnes admises à l’hôpital pour une angine de poitrine n’est que le tiers de ce qu’il était il y a sept ans.
- Le nombre de personnes diabétiques hospitalisées a baissé d’un quart et le taux de complications graves pour ces personnes a diminué de presque un tiers (en un an) au cours des sept dernières années, mais seulement la moitié des personnes diabétiques profitent d’un examen annuel de la vue.
- Il y a eu seulement une légère baisse du nombre d’hospitalisations pour insuffisance cardiaque congestive et maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), et les taux de réadmissions pour ces deux maladies n’ont guère changé au cours des quatre dernières années.
- Les taux de tabagisme et d’exposition à la fumée secondaire diminuent constamment, mais près d’une personne sur cinq en Ontario continue de fumer. De plus, les personnes ayant un faible revenu et niveau d’éducation sont deux fois plus nombreuses à fumer que les personnes dont le revenu est élevé ou qui ont fait des études supérieures.
- Le taux d’obésité a augmenté, et seulement un Ontarien sur deux fait suffisamment d’exercices et moins de la moitié des Ontariens consomment chaque jour les cinq portions ou plus recommandées de fruits ou de légumes.
- Le dépistage du cancer colorectal a connu une hausse marquée au cours des quatre dernières années, mais beaucoup d’autres types de dépistage peuvent aider la province à détecter et traiter d’autres maladies plus rapidement et à améliorer les taux de survie des gens.
- L’Ontario a encore un long chemin à parcourir avant d’enregistrer des résultats équitables sur le plan de la santé, les Ontariennes et Ontariens les plus pauvres ayant 36 % plus de risque de subir une crise cardiaque 32 % plus de risque d’être hospitalisés pour une blessure que les Ontariennes et Ontariens dont les revenus sont les plus élevés.
Pour consulter le rapport en français.
Pour consulter le sommaire du rapport.
Source : Ontario Qualité des services de santé Ontario (QSSO)
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