mardi 2 avril 2013

S’abstenir de faire du mal : Répondre à la crise liée aux médicaments d’ordonnance au Canada

S’abstenir de faire du mal : Répondre à la crise liée aux médicaments d’ordonnance au Canada  / Conseil consultatif national sur l’abus de médicaments sur ordonnance. Ottawa : Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT), 2013. 97 pages. ISBN 978-1-927467-82-4

Certains médicaments d’ordonnance, comme les opioïdes, les stimulants hypnotiques et les tranquillisants, sont associés à des méfaits graves comme la dépendance, la surdose et la mort. Ces médicaments peuvent avoir un effet dévastateur sur la vie des gens et sur leur famille, en plus d’imposer un lourd fardeau aux systèmes de santé, de services sociaux et de sécurité publique.

Dans des pays comme le Canada, où la population a facilement accès aux médicaments d’ordonnance, les méfaits connexes sont devenus une importante préoccupation de santé et de sécurité publiques. Le Canada est le deuxième consommateur mondial par personne de l’un de ces médicaments, les opioïdes (Organe international de contrôle des stupéfiants, 2013). Certaines Premières Nations du Canada ont déclaré une crise communautaire en raison de la prévalence des méfaits découlant de la prise de médicaments d’ordonnance (Dell et coll., 2012). Si on manque de données sur les coûts au Canada, des recherches récentes menées aux États-Unis estiment que les coûts annuels liés à la prise d’opioïdes sur ordonnance à des fins non médicales s’élèvent à plus de 50 milliards de dollars; 94 % de ce montant est attribuable à la perte de productivité et à la criminalité (Hansen, Oster, Edelsberg, Woody et Sullivan, 2011).
Pour consulter le document (PDF)
Disponible en anglais sous le titre : First Do No Harm: Responding to Canada’s Prescription Drug Crisis

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